Ces immenses thermes du II^e siècle étaient, à l’époque de leur construction, le deuxième plus grand établissement thermal de l’Empire romain. Ils couvraient une surface de 42 000 m², soit l’équivalent de presque six terrains de football. En tant que plus ancien site thermal de la ville, c’était un lieu où la clientèle bénéficiait d’offres de bien-être et de détente de la plus haute qualité. Celle-ci passait du temps dans les différents bassins, pour certains chauffés, ainsi que dans une piscine, faisant des thermes une véritable oasis de bien-être accompagnée d’un centre culturel. Des bibliothèques, des restaurants, des boutiques et des salons de beauté étaient également à disposition.

L’agencement des bassins et espaces thermaux suivait le plan d’un modèle nord-africain. Des découvertes montrent que le lieu était superbement décoré de marbre et que des niches avaient été conçues pour imiter des grottes marines. Les thermes furent ouverts jusqu’au V^e siècle. Ensuite, différents projets de construction furent entrepris et le site servit de carrière. Le délabrement et l’exploitation des thermes sont à l’origine du quartier St. Barbara de Trèves, d’après le nom du site.

Une passerelle permet aux visiteurs de traverser les thermes et de les découvrir d’un autre œil. Outre leur architecture et leur majestueux équipement, neuf espaces de reconstitution offrent un aperçu sur le déroulement d’une séance thermale à l’époque romaine. Le développement post-antique et les projets de restauration actuels du site y sont également présentés.